L'hôpital, français, de Kaboul

Un hôpital pour les enfants

L'hôpital français de Kaboul

L’idée de construire un hôpital est née, en novembre 2001, à Kaboul, juste après le départ des talibans.

L’Afghanistan est en ruine, les infrastructures sanitaires ont quasiment disparues. La mortalité infantile  est alors l’une des plus élevée dans le monde : un enfant sur quatre n’atteint pas l’âge de cinq ans. Pendant la visite de ces zones dévastées, Marine Jacquemin, est bouleversée par cette situation et décide d’agir : le pays a besoin d’un hôpital pour enfants au plus vite. Rentrée à Paris, elle contacte Martin Bouygues et s’assure de son soutien immédiat. C’est le début d’une belle aventure.

La comédienne Muriel Robin  et Françoise Monard, secrétaire général de la Chaîne de l’espoir, association connue pour la qualité de son expertise médicale, se joignent à Marine Jacquemin pour porter le projet à ses débuts.

En mai 2003, Bernadette Chirac pose la première pierre et l’hôpital est inauguré en 2006 avec pour spécialités, la chirurgie cardiaque dans un pays on l’on opérait encore sous éther au début du 21eme siècle, et la chirurgie orthopédique.

Aujourd’hui le personnel de l’hôpital – plus de mille personnes – est majoritairement afghan, y compris les chirurgiens qui opèrent à coeur ouvert.

Cet hôpital a permis de sauver la vie de dizaines de milliers d’enfants en leur donnant accès à une médecine et une chirurgie répondant aux normes internationales les plus exigeantes.

Le projet évolue sans cesse grâce à la chaine de l’espoir et à la Fondation Aga Khan – la maternité a vu le jour en 2016. L’hôpital est devenu en quelques années l’établissement médical de référence de tout l’Afghanistan et bien au delà.